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Page perso de Guevaranita
1 juillet 2015

lA HONTE !! 20 personnes, pour des raisons personnelles, veulent interdire une Usine(écolo)qui va créer 26 emplois,voire plus !!

Les opposants à l’usine à pellets d’Anor débarquent à l’intercommunalité     

    

Publié le

PAR LIONEL MARÉCHAL

    

            

                    

Les opposants à la création d’une usine à pellets à Anor, réunis au sein d’un collectif, se sont invités, lundi, au conseil de la communauté de communes Sud Avesnois. Les élus ont autorisé le président à signer le protocole d’accord avec la société d’exploitation tandis que les contestataires iront en justice.

          

      

    

Lundi soir, les conseillers communautaires ont été accueillis par les opposants à la création d’une usine à pellets à Anor.Lundi soir, les conseillers communautaires ont été accueillis par les opposants à la création d’une usine à pellets à Anor.

La communauté de communes Sud Avesnois s’est réunie, lundi soir, avec des délibérations de principe à l’ordre du jour. Sauf une. Après approbation, l’autorisation pour le président, Jean-Luc Pérat, de signer le protocole d’accord entre l’intercommunalité et la société Jeferco, dans le cadre de «                      la création d’une unité industrielle de granulés bois d’une capacité annuelle de 120 000 tonnes                      ». Autrement dit, le projet d’implantation d’une usine à pellets à Anor, plus précisément sur la zone d’activités Saint-Laurent. D’où des élus… qui ont été reçus, avant le conseil communautaire, par les opposants au projet, rassemblés au sein d’un collectif (citoyen contre la construction d’une usine à pellets et contre la pollution industrielle à Anor). Une vingtaine de personnes, principalement des riverains de la future usine. Alors, bien sûr, les deux parties se sont exprimées (avant et après la fin du conseil puisqu’il y est interdit d’intervenir pendant). Et chacun y est allé de « ses » garanties. Pour les édiles, tous d’accord, ce projet est fiable : l’enquête publique a débouché sur un avis favorable (avec une bonne analyse sur l’environnement des impacts des activités envisagées). Idem, à titre consultatif, pour le Parc naturel régional (PNR) de l’Avesnois – qui serait d’ailleurs consulté pour la mise en place du pourtour du site. Et un arrêté préfectoral, accordant à la société Jeferco l’autorisation d’exploiter, a été publié.

Mais, forcément, du côté des opposants, on n’est pas du même avis et on a «   relevé près de 60 irrégularités dans le projet avant de porter l’affaire en justice   ». On pointe aussi du doigt les nuisances : l’implantation à 15 m des habitations, les rejets, le passage des camions, etc. «   Dans un secteur où il a 30 % de chômage, a-t-on le droit de refuser ces 26 emplois ?, a questionné un élu. Est-ce que cela va se terminer comme le Center Parcs qui nous est passé sous le nez ?   » «  Pour contenter tout le monde, il faudrait trouver un autre site    », commentait un autre en catimini. À Fourmies ?

À Fourmies, des terrains pollués prisés

On sait que la ville de Fourmies manque de terrains pour ses projets. Pourtant, il y en a encore. Presque en centre-ville. Ceux de la zone d’activités « Les Verreries », sis de part et d’autre de la ligne de chemin de fer, en direction de la rue Michel-Dubois et du centre hospitalier. Soit environ trois hectares. Ainsi, la communauté de communes Sud Avesnois a décidé de ne plus déclarer ces terrains (intercommunaux, communaux et privés) d’intérêt communautaire pour qu’ils puissent retourner dans le giron communal. Pour quoi faire ? La ville de Fourmies souhaite y construire des logements et un terrain à usage sportif, voire des bureaux. Des terrains pour la plupart propriété privée – dont le détenteur affirme qu’il est bien vendeur – que la commune devra racheter… et certainement dépolluer. En effet, les lieux ont accueilli autrefois l’ancienne usine Mineur-Bécourt, qui fabriquait des portes en amiante.

 

La ville de Fourmies veut acquérir des terrains à la sortie de la gare SNCF mais ces derniers sont pollués.                

Et visiblement, il reste pas mal de traces de cette activité sur place, dans et à proximité de locaux en friche, (fûts, plaques d’amiante, branchements à l’air libre…) tout comme un wagon (vide ?) d’ammoniaque qui a fui, laissant échapper un liquide bleuâtre, près de la voie ferrée. Est-ce dangereux ? Non, répond le propriétaire. Mais la situation, qui date, a déjà été signalée par les maires successifs de Fourmies aux services de l’État.                     L. M.

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